Selon la tradition, au 7e siècle, en raison du manque d'eau, les habitants
prient la Vierge. Une source aurait alors miraculeusement jailli
au centre de Bure. Une statue de la Vierge y aurait été enfouie et
la première chapelle Notre Dame de Bure aurait alors été érigée.
Une pierre datée de 1769 témoigne d'une restauration. En 1846, la
fontaine qui sert également d'abeuvoir et de lavoir et encaissée dans
le sol, à 4m sous le niveau de la rue. Or la construction d'époque
ne comporte pas de pente : le fond du bassin est au même niveau
que la galerie d'écoulement et parfois, les eaux saturées affluent
dans l'abreuvoir. Une restauration avec transformation est projetée :
d'après le projet de M. Bauchet, architecte, la galerie est entièrement
reconstruite sur 1,90m de hauteur sous clé, avec une pente de 5cm
pour favoriser l'écoulement des eaux usées et le lavoir est agrandi. Le
chantier est adjugé à V. Ladurelle qui abandonne les travaux en cours,
ce qui engendre détériorations et maladies. En 1849, la municipalité
veut obliger l'entrepreneur à terminer les travaux l'année suivante.
En 1959, des travaux de nettoyage de la conduite d'écoulements des
eaux du village de Bure, de la fontaine au puits sont réalisés. En 1960,
la fontaine est déclarée d'utilité publique. En août 1985, de travaux de
restauration sont entrepris, ils sont dirigés par Mme Nadia Devinoy,
architecte des Bâtiments de France. Les bassins sont également curés
et nettoyés et un nouvel éclairage participe à la mise en valeur de
la fontaine. En 2001, une fontainerie sur auge, en pierre calcaire de
Jaumont et Lacour, est installée à proximité de la fontaine. Une rénovation complète a été réalisée par la municipalité en août 2025.
Liste de pièces jointes






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